Hayastani Hanrapetoutioun et Hayots Achkhar rendent compte de la session annuelle du Conseil de sécurité de l’énergie atomique auprès du Président de la RA, ce conseil réunissant des spécialistes de l’énergie atomique du monde entier. Le Chef de l’Etat, qui présidait la session, a remercié nombre de pays, dont la France, pour leur soutien technique à la centrale arménienne au cours des vingt dernières années. Il a rappelé que l’Arménie et la Russie ont signé en décembre 2014 et en février 2015, des accords sur l’octroi à la RA d’un crédit russe destiné à prolonger la durée de vie de la centrale de Medzamor pour encore 10 ans. Les deux accords sont entrés en vigueur et les travaux ont démarré. Selon le Président, le programme de la prolongation du fonctionnement de la centrale s’effectuera en deux étapes : examen global des équipements, des structures et des systèmes de la centrale ; modernisation des infrastructures, mise en place des mesures visant à accroître la sécurité de la centrale. Le Chef de l’Etat a noté que la première étape est terminée et que les 4 500 équipements et systèmes de la centrale ont été examinés. Un rapport sur les travaux de cette première étape sera présenté en mars 2016. Parallèlement, sont en train de démarrer les travaux de la deuxième étape du programme. Il a en outre rappelé que l’année dernière, des responsables de la centrale ont été relevés de leurs postes pour manquement à leur travail. Désormais, tout phénomène négatif au sein de la centrale doit être exclu.

Les quotidiens reproduisent les propos du Président du Conseil de sécurité de l’énergie atomique, Adolf Birkhofer, selon lesquels la centrale nucléaire de l’Arménie reste « absolument sûre » même si elle se rapproche de la trentième année de sa construction. Selon lui, la centrale est sûre par rapport à la sécurité des autres centrales de son genre. Il a reconnu l’énorme travail effectué par l’Arménie et ses partenaires internationaux pour accroître la sécurité de la centrale. Selon le spécialiste allemand, l’Arménie est reconnue par la communauté internationale et l’AIEA comme un pays possédant de la technologie nucléaire, et ce sera dommage pour ce pays de ne plus avoir de la centrale nucléaire, d’autant qu’il possède de très bons spécialistes en la matière : « Un pays comme l’Arménie, qui n’a ni gaz, ni pétrole, doit avoir de l’énergie atomique ».

Revue de presse de l’Ambassade de France en Arménie datée du 28 Octobre 2015

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