C’est ainsi que Hayots Achkhar intitule son article relayant la déclaration des coprésidents du Groupe de Minsk à l’issue de leurs entretiens à Erevan, Stepanakert et Bakou (http://www.osce.org/mg/195146). Les médiateurs relèvent que les Présidents d’Arménie et d’Azerbaïdjan sont d’accord pour se rencontrer d’ici la fin de l’année pour discuter des éléments clés du règlement du conflit. Ils disent avoir souligné aux Présidents le danger que représente pour le conflit et pour la population civile la violence sur les frontières et le recours aux mortiers et aux lance-grenades. Par ailleurs, les médiateurs relèvent qu’au moment de traverser la ligne de contact, des coups de feu répétés, provenant d’un endroit « indéterminé », ont contraint les observateurs de l’OSCE à se mettre à l’abri. « Les parties se sont engagées à assurer la sécurité du personnel qui effectue le suivi de l’OSCE. Cet incident représente une tentative délibérée visant à saper les progrès vers un règlement. Il souligne également la nécessité pour l’OSCE d’avoir la possibilité d’enquêter sur les violations du cessez-le-feu ». Hayots Achkhar regrette que les coprésidents se soient abstenus d’indiquer la provenance des tirs, qui avaient interrompu le suivi de l’OSCE sur la ligne de contact, alors qu’il est évident laquelle des parties les avaient lancés.

Est rapporté le tweet du vice-Ministre des AE, Chavarche Kotcharian : « Les déclarations des coprésidents sur l’impossibilité d’identifier le responsable de la violation du cessez-le-feu encouragent de nouvelles provocations par le délinquant ».

Le porte-parole du parti Républicain, Edouard Charmazanov, a, quant à lui, déclaré que toute visite des coprésidents constitue, certes, une opportunité pour faire avancer le processus de négociations. Dans le même temps, selon lui, toute déclaration de leur part, qui traite les parties au conflit sur un même pied d’égalité, ne saurait contribuer au renforcement de la paix.

Revue de presse du 30-10-2015 de l’Ambassade de France en Arménie

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