La presse du jour rend compte du rapport du Service national des statistiques sur le taux de pauvreté en Arménie, qui fait état d’une diminution de la pauvreté de 2% en 2014 par rapport à l’année précédente : 30% au lieu 32% en 2013. Selon le rapport, en 2014, 30% de la population arménienne, soit 900 000 personnes, vivaient en dessous du seuil officiel de pauvreté. « Trois habitants sur 10 dans notre pays ne dépassent pas le revenu mensuel de 40 264 drams (80 euros) », lit-on dans ce rapport, qui attribue le recul de la pauvreté de 2% au fait que l’économie arménienne avait enregistré une croissance de 3,5 % en 2014. Sur ces 30%, 8,6%, soit 330 000 personnes seraient « très pauvres ». Leur revenu mensuel ne dépasserait pas les 33 000 drams (60 euros), tandis que 2,3%, soit 70 000 personnes, vivraient dans « l’extrême pauvreté » avec un revenu mensuel de 23 000 drams (40 euros). RFE/RL rappelle que le taux de pauvreté qui était de 27,6% en 2008, avait grimpé à presque 36% en 2010 à la suite de la crise financière de 2009, lorsque l’économie du pays avait connu une récession de 14%. Le rapport du Service national des statistiques conclut que le pays nécessite 2,5 milliards de drams pour combattre l’extrême pauvreté. Haykakan Jamanak remarque que 2,5 milliards de drams représentent 0,05% du PIB du pays. Et de poursuivre qu’il s’agit d’une somme 7 fois inférieure à celle que le gouvernement a dépensée pour construire un centre de formation ultramoderne à Dilijan pour le Ministère des finances, ou bien d’une somme deux fois inférieure au coût de la villa luxueuse du PM Hovik Abrahamian...

Revue de presse de l’Ambassade de France en Arménie en date du 24 novembre 2015

---