L’incendie d’une plateforme pétrolière qui a fait au moins un mort et 29 disparus en mer Caspienne, en Azerbaïdjan, était toujours en cours près de trois jours après son déclenchement, a annoncé lundi un responsable de la compagnie qui exploite la plateforme.
“Les recherches pour retrouver les employés disparus n’ont donné aucun résultat. L’incendie est toujours en cours et les recherches continuent“, a déclaré lors d’une conférence de presse Balamirza Agaraguimov, ingénieur en chef de la compagnie publique azerbaïdjanaise Socar.
Des hélicoptères de la Socar et du ministère azerbaïdjanais des Situations d’urgence ainsi que des navires participent aux opérations de secours, a précisé la même source. Trente-trois employés avaient été secourus samedi et le corps d’un employé a été retrouvé, mais les autorités ont prévenu dimanche que le bilan allait s’alourdir.
Une tempête a endommagé une conduite de gaz vendredi sur la plateforme numéro 10 de la section Guneshli du gisement d’hydrocarbures en eaux profondes Azeri-Chiraq-Guneshli, exploitée dans le sud de la mer Caspienne par la Socar. L’accident a provoqué un violent incendie tandis que les conditions météorologiques difficiles compliquent les opérations de sauvetage. Les secouristes ont réussi à évacuer 33 employés de la plateforme qui s’étaient réfugiés dans des canots de sauvetage.
Mais 29 personnes sont toujours portées disparues. Plusieurs accidents mortels ont eu lieu ces dernières années sur des plateformes pétrolières offshore. Les plus importants ont eu lieu en Russie, où le naufrage d’une plateforme a fait 53 morts en 2011 en Extrême-orient, aux Etats-Unis, avec l’explosion de la plateforme Deepwater Horizon de BP (11 morts) dans le golfe du Mexique, et au Mexique, où un accident au large de Campeche (sud-est) a fait 21 morts en 2007.
La pire catastrophe des 40 dernières années remonte à juillet 1988, quand un incendie sur la plateforme Piper Alpha en Mer du Nord, probablement provoqué par une fuite de gaz, a fait 167 morts.
AFP