Le renchérissement du diesel va précipiter la mort lente des transports: les spécialistes du domaine sont mis en garde
08-02-2017 15:21:17 | Arménie | social
«Le renchérissement du diesel va précipiter la mort lente des transports», signalent les spécialistes du domaine. Hrant Eghiazarian, président del'Union des transporteurs, pendant la rencontre du 6 février avec les journalistes a d'abord présenté des données sur les itinéraires fermés.
Comme il a dit, actuellement tous les transporteurs travaillent à perte, 15 itinairaires ont été fermés, et en cette raison 30-40 mille passagers dépensent 200 drams pour arriver du point A au point B.
«Le diesel a été de nouveau renchéri. Vous souvenez-vous du renchérissement du gaz? Nous avons fait du bruit et on a baissé le prix, maintenant on en fait du diesel, ainsi ils frappent à la catégorie la plus fragile et non protégée des transports, le bus», a-t-il a dit soulignant que ce renchérissement est le meilleur moyen de renverser finalement le secteur.
Par les calculs de Patvakan Mihranian, directeur de la SARL «ISSAVE», le renchérissement d'un litre de diesel par 30 drames forme 900 mille drames chaque mois pour un transporteur ayant 20 véhicules.
D'après lui les causes de ce renchérissement lui sont inconnnues, pourtant les organes ordinaires ne remboursent même pas le paie pour les passagers ayant la permission de se servir du transport gratuitement.
Selon les estimations de P. Mihranian, il est clair dans la situation créée que le transport public se trouve dans un état dégradé et la seule solution des transporteurs est de renoncer à l’itinéraire.
“En Russie ce sont surtout les chauffeurs arméniens qui sont aux commandes du transport public. C’est une question très complexe pour moi et je trouve que nous devons la résoudre”, a noté le directeur de la SARL “ISSAVE” soulignant que les mécontentements du transport deviennent aussi la cause de l’augmentation de l’émigration.
D’après le rapporteur, pour améliorer le domaine du transport public et pour résoudre les problèmes actuels il faut non seulement prévenir le renchérissement du diesel mais il faut aussi baisser les obligations fiscalles. “Nous sommes prêts à faire des investissements, à exploiter de nouveaux autobus, mais quand on voit qu’on travaille à perte comment est-ce qu’on peut s’améliorer? Personne ne pense à nous, celui qui veut, renchérit quelque chose, et nous, qu’est-ce que nous devons faire?”
Comme a dit P. Mihranian, ils ont addressé leur mécontentements sur les problèmes actuels du domaine et le renchérissement du diesel à tous les organes ordinaires, mais la réponse est l’unique: “Si ça vous ne convient pas, renoncez”.
Les transporteurs n’ont que deux demandes; la baisse des tarifs du diesel et la réduction du fardeau des impôts.
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